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transverses de la première et de la seconde vertèbre lombaire.

b. Dans les mammifères. la configuration de la poitrine des mammifères est sujette à varier. Dans ceux qui ne sont point claviculés, elle est en général comprimée par les côtés, et le sternum forme en devant une saillie plus ou moins marquée. Dans les carnassiers, la poitrine est plus alongée.

Le nombre et la forme des côtes varient aussi beaucoup selon les familles. Dans les quadrumanes, elles sont toujours au nombre de douze à quinze.

Dans les carnassiers vermiformes, il y en a quelquefois jusqu’à dix-sept, ordinairement très-étroites. Elles diffèrent peu en nombre dans les autres familles. Dans les herbivores, elles sont larges et épaisses. Le cheval en a dix-huit, le rhinocéros dix-neuf, et l’éléphant vingt. Celui des animaux qui en a le plus est l’unau, qui en a vingt-trois de chaque côté. Le tatou a les deux premières côtes extrêmement larges en comparaison des suivantes. Le fourmilier à deux doigts a les côtes si larges, qu’elles sont placées les unes au-dessus des autres comme les tuiles d’un toit.

Cette disposition rend très-solides les parois de la poitrine de cet animal.

Le sternum de l’orang et du pongo est large. Dans toutes les autres espèces de singes, il est étroit et formé de sept à huit pièces.