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Il y a des muscles absolument analogues à ceux-ci sous la carène du ventre.

Dans la carpe, par exemple, il y en a deux paires : l’une s’étend de la symphyse des os, en forme de ceinture, qui reçoivent les nageoires pectorales ; et elle se termine, de l’un et de l’autre côté, dans le tissu ligamenteux qui unit les deux nageoires ventrales. Les petits ventres charnus qui la composent sont au nombre de quatre ou de cinq, très-distans les uns des autres ; ils ressemblent à des grains de chapelet.

L’autre paire s’étend de la réunion des nageoires de l’anus aux premiers rayons de la nageoire de la queue. Les ventres charnus sont encore plus grêles, et les tendons beaucoup plus alongés.

Les nageoires du dos, de l’anus et de la queue, ont de petits muscles particuliers, destinés à les étendre et à les plier.

La direction et les attaches des petits muscles de la nageoire de la queue varient. Les plus longs viennent ordinairement des trois avant-dernières vertèbres de la queue ; ils sont les plus extérieurs ; ils se terminent aux cinq ou six rayons externes, ou les plus longs, de chaque côté.

D’autres naissent sur les deux dernières vertèbres ; ils ont la même direction en éventail que les précédens ; mais ils se terminent aux rayons intermédiaires.

Enfin il y a, à la base des rayons mêmes, deux muscles à fibres courtes obliques, qui se terminent