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par de petits tendons au-dessous et sur les côtés des trois dernières vertèbres de la queue, qu’ils doivent abaisser un peu en la portant de côté.

Dans l’intervalle que laissent entre eux les deux muscles latéraux du corps dans les poissons ; on trouve, du côté de la carène dorsale, des muscles très-grêles et très-longs, dont le nombre varie suivant l’existence, ou le nombre des nageoires dorsales. On les a nommés les muscles du dos. il n’y en a qu’une paire dans ceux qui n’ont point de nageoires dorsales, comme quelques espèces de gymnotes. ils viennent de la nuque et se terminent à la nageoire de la queue : ils sont formés de petits ventres charnus, très-courts, avec de longues intersections tendineuses.

Dans les poissons, qui n’ont qu’une seule nageoire dorsale, comme les loches, la carpe, la tanche, etc. Il y a deux paires de ces muscles : la première est située dans l’intervalle de la nuque à la nageoire ; et la seconde, dans celui de cette nageoire dorsale à celle de la queue.

Quand il y a deux nageoires du dos, comme dans le muge, les zées, etc. On trouve trois paires de muscles : une entre la nuque et la première nageoire ; une seconde entre les deux nageoires du dos ; et la troisième entre la seconde nageoire du dos et celle de la queue.

Tous ces muscles s’attachent aux premiers rayons de chacune des nageoires, et les meuvent en les relevant ou les développant.