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l’extension du cou, lorsque la tête est cachée sous le test.

e. Dans les poissons. les muscles de l’épine des poissons sont très-différens de ceux des autres animaux à sang rouge. Leur situation et leur action sont absolument changées.

Dans les mammifères, les oiseaux et les reptiles, ces muscles sont situés au-devant ou en arrière des vertèbres. Dans les poissons, au contraire, ils sont placés latéralement. De cette différence de position dépend celle du mouvement produit.

Chez les premiers, la colonne vertébrale se fléchit principalement en avant, ou se redresse en arrière. Son mouvement latéral est moins sensible : il est beaucoup plus marqué dans les poissons chez lesquels il produit l’action de nager ; tandis que le mouvement de l’épine, du côté du ventre ou du dos, est presque nul.

Les fibres charnues qui déterminent le mouvement de la colonne vertébrale, sont entrelacées d’une manière si compliquée, qu’on ne peut guères les distinguer que par plans, et c’est ainsi que nous allons les considérer.

Lorsqu’on a enlevé les écailles et la peau, on trouve au-dessous une masse charnue, composée 1) de fibres réunies en petits trousseaux, parallèles et longitudinaux, disposés en arcs, dont la convexité regarde la tête. Tous ces arcs sont reçus les uns