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cou en arrière lorsque la tête est très-alongée, et il la porte en devant lorsqu’elle est en arrière.

Des troisième, quatrième et cinquième vertèbres du cou naît, sur leurs apophyses articulaires, un muscle formé de trois languettes, lesquelles, après s’être réunies, forment deux tendons dont l’un s’insère à l’apophyse transverse de la première, et l’autre à l’apophyse épineuse de la seconde.

Ce muscle fléchit le cou sur lui-même en lui faisant décrire une courbe dont la convexité est en dessous, mouvement qui ramène la tête sous le test.

L’analogue du long du cou naît sous la carapace au-dessous du corps de la seconde vertèbre dorsale, et monte le long du cou en fournissant des languettes aponévrotiques à toutes les apophyses transverses jusqu’à la deuxième où il s’insère.

C’est encore un rétracteur de la tête.

Il y a des muscles interarticulaires bien prononcés, qui, par leur contraction, doivent relever chacune des vertèbres et par conséquent étendre le cou.

L’analogue du transversaire épineux, situé à la partie postérieure du cou, vient de toutes les apophyses transverses supérieures, et s’insère aux apophyses épineuses jusqu’à la sixième.

Enfin un muscle court qui vient de dessus le corps des premières vertèbres dorsales au-dessous de la carapace, s’insère aux apophyses articulaires de la sixième et de la septième vertèbre cervicale.

C’est un muscle propre à cet animal qui commence à opérer