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C) les muscles qui portent la queue sur les côtés.

Il n’y en a que deux, qui sont : 1) l’ischio-caudien ou ischio-coccygien externe, Vicq-D’Azyr. Il s’attache à la face pelvienne ou interne de l’ischion au-dessous et derrière la cavité cotyloïde, et il se porte en arrière sur les apophyses transverses des vertèbres de la queue.

Dans le chien il n’a qu’une languette charnue qui s’insère à la quatrième vertèbre.

Dans le raton, qui n’a pas de pubo-sous-caudiens, il s’insère par autant de digitations charnues aux sept vertèbres caudales qui suivent la troisième.

Dans le sarigue il se termine aux quatre premières vertèbres de la queue.

2) les inter-transversiens ou inter-transversal, Vicq-D’Azyr. Ces muscles sont étendus en une seule bandelette musculaire et aponévrotique entre toutes les apophyses transverses. Leurs tendons sont plus distincts à la face supérieure de la queue.

En résultat il y a donc huit paires de muscles à la queue.

c. Dans les oiseaux. les oiseaux n’ont point de muscles pour la partie dorsale de l’épine. Leur cou seul est mobile ; il porte beaucoup de muscles. Ce sont : des inter-transversaires, qui sont à peu près disposés comme ceux des mammifères.

Des épineux transversaires, qui vont obliquement