Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/233

Cette page n’a pas encore été corrigée

par sa structure. Il vient de la face inférieure du sacrum et des apophyses transverses des vertèbres caudales qui en sont pourvues, par une portion charnue qui diminue insensiblement de grosseur et forme autant de tendons qu’il y a de vertèbres caudales sans apophyses transverses.

Ces tendons sont reçus dans des gaînes semblables à celles du lombo-sus-caudien, et s’insèrent à la base de chacune des vertèbres en dessous, à commencer ordinairement par la septième.

3) les sous-caudiens ou inter-coccygiens, Vicq-D’Azyr, sont situés sous la ligne moyenne inférieure de la queue. Ils commencent sur l’union de la première avec la seconde vertèbre caudale, et forment une portion allongée qui s’insère d’abord à l’os en forme de v des quatrième, cinquième et sixième vertèbres. Ils reçoivent en même temps de petites portions charnues qui vont toujours en diminuant de grosseur, et qui se portent de plus en plus loin en s’insérant inférieurement à la base de chaque os de la queue.

4) le pubo-sous-caudien ou pubo-coccygien de Vicq-D’Azyr. Ce muscle n’existe pas dans le raton ; mais il est très-distinct dans le chien et le sarigue. il est mince, s’attache à tout le détroit supérieur du bassin, comme une toile charnue qui se termine en pointe et va s’insérer au-dessous de la queue sur les apophyses ou tubercules de la base de la quatrième et cinquième vertèbres. Il produit le même effet que l’iléo-sous-caudien.