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n’apperçoit que quelques fibres tendineuses à la face spinale.

Les autres mammifères n’offrent aucune différence que celle du nombre des languettes, qui dépend de celui des vertèbres. Dans le cochon, par exemple, l’épineux du dos commence bien sensiblement sur la première apophyse épineuse du dos, par une languette toute charnue. Il y en a une toute semblable à chaque apophyse épineuse qui suit.

Elles se joignent toutes ensemble pour former des tendons qui s’insèrent aux apophyses épineuses de chaque vertèbre des lombes.

Les mouvemens de la queue dans les mammifères sont beaucoup plus sensibles que dans l’homme.

C’est un membre de plus que la nature leur a accordé ; car quelques-uns s’en servent pour se suspendre et s’accrocher aux arbres. Le plus grand nombre l’emploient comme un fouet pour chasser les insectes parasites ; d’autres, comme les cétacés, la meuvent pour diriger leur corps en nageant. Les castors l’emploient comme une truelle pour construire leurs habitations, etc.

Etc. On conçoit qu’il a fallu un plus grand nombre de muscles que ceux de l’homme pour opérer ces mouvemens divers.

La queue des mammifères est susceptible de trois sortes de mouvemens : l’un par lequel elle se redresse ou s’élève ; un autre par lequel elle se fléchit ou s’abaisse ; et un troisième par lequel elle se porte sur les côtés.