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a que deux. Dans tous, les vertèbres sacrées sont en petit nombre, et ne forment point un grand os sacrum.

Les grenouilles n’ayant point de côtes, on ne peut établir de distinction entre les trois premiers ordres de vertèbres.

Elles en ont généralement huit de la nuque au bassin, toutes pourvues d’assez longues apophyses transverses ; la dernière les a plus longues, et touchant aux os des îles : dans les crapauds, les apophyses transverses sont très-larges, et semblables à des fers de hache. Il n’y a pour tout os sacrum qu’un os long, pointu et comprimé, sans coccyx. La dernière vertèbre est soudée avec cet os dans le pipa, qui a aussi les apophyses transverses de la deuxième et troisième vertèbre bien plus longues que les autres, et presque semblables à des côtes.

Les salamandres ont quatorze vertèbres de la tête au sacrum ; toutes sont de forme à peu près semblable, à l’exception de la première, qui reçoit la tête, et de la dernière, qui s’articule avec le sacrum. Ces deux extrêmes seulement manquent des rudimens de côtes, qui sont de petits os alongés, mobiles, et véritablement articulés sur les apophyses transverses qui se dirigent en arrière.

Les apophyses articulaires sont larges, imbriquées ; les postérieures appuient sur les antérieures, de manière à s’opposer au mouvement de l’épine en arrière. Il n’y a qu’une seule vertèbre pour le sacrum ; mais il y en a vingt-sept à la queue.

Dans les serpens, les vertèbres forment à elles