Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/216

Cette page n’a pas encore été corrigée

l’autruche et le casoar, ont-ils conservé de la mobilité dans la colonne épinière.

Les dernières vertèbres dorsales se trouvent souvent placées sous la crête de l’os des îles, et alors elles se soudent, comme les lombaires, dans la grande pièce des hanches ; ce qui fait que ce n’est souvent que par les trous des nerfs qu’on peut estimer le nombre des vertèbres qui y entrent.

Les vertèbres de la queue sont plus nombreuses dans les espèces qui la meuvent avec plus de force, comme la pie, l’hirondelle. elles ont des apophyses épineuses en dessous comme en dessus, et des apophyses transverses fort longues. La dernière de toutes, à laquelle les pennes sont attachées, est plus grande, et a la forme d’un soc de charrue, ou d’un disque comprimé. Le casoar, qui n’a point de queue visible, a ce dernier os conique : dans le paon, au contraire, il a la figure d’une plaque ovale, située horizontalement.

d. Dans les reptiles. le nombre des vertèbres et tous les autres attributs de l’épine varient plus dans cette classe d’animaux que dans toutes les autres.

Dans les tortues, on compte sept vertèbres au cou ; la première n’est qu’un simple tubercule, dont la portion annulaire est distincte. La facette par laquelle il s’articule avec la tête est formée de trois plans, un antérieur, et deux latéraux. Le point auquel ils se réunissent est plus saillant,