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la partie supérieure, et dont l’extrémité antérieure produit un stylet qui descend parallèlement au corps.

Il n’y a que les plus inférieures et les plus supérieures qui aient des apophyses épineuses bien marquées ; mais elles en ont en avant comme en arrière. Les intermédiaires ont en avant deux crêtes qui forment un demi-canal, et en arrière un tubercule souvent fourchu, ou, lorsqu’elles sont alongées, deux lignes âpres.

Ces dispositions étoient nécessaires pour loger les tendons nombreux des muscles qui produisent les mouvemens si compliqués du cou des oiseaux.

L’atlas a la forme d’un petit anneau. Il ne s’articule avec la tête que par une seule facette.

Autant le cou des oiseaux est mobile, autant leur dos est fixe. Les vertèbres qui le composent ont des apophyses épineuses qui se touchent : elles sont liées ensemble par de forts ligamens. La plus grande partie de ces apophyses est souvent soudée en une pièce unique, qui règne comme une crête tout le long du dos. Les apophyses transverses produisent, par leurs extrémités, deux pointes, dirigées l’une en avant, et l’autre en arrière : elles vont rejoindre celles des deux autres vertèbres ; quelquefois même elles se soudent avec elles, comme le font les apophyses épineuses entre elles. Cette disposition étoit nécessaire pour que le tronc restât fixe dans les violens mouvemens que le vol exige. Aussi les oiseaux qui ne volent point, comme