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Dans chaque ordre, les espèces qui ont l’habitude de se tenir quelquefois debout, l’ont, proportion gardée, plus large que les autres : tels sont les singes, les ours, les paresseux. les apophyses épineuses, qui sont très-courtes dans l’homme et les singes, s’alongent un peu dans les carnassiers : elles viennent à se rapprocher et à former une crête continue dans le rhinocéros, la plupart des ruminans, mais sur-tout dans la taupe, qui a cette crête très-longue, ainsi que l’os lui-même.

Dans la roussette, l’os sacrum forme une longue pointe comprimée, dont l’extrémité se soude avec les tubérosités des ischions, sans porter de coccyx.

e) les vertèbres de la queue. les vertèbres de la queue des mammifères sont de deux sortes : celles qui conservent un canal pour le passage de la moelle épinière, et celles qui n’en ont plus. Ces dernières ont généralement une forme prismatique ; elles vont en diminuant de grosseur vers l’extrémité de la queue ; elles n’ont que de légères proéminences pour les attaches des muscles.

Les autres sont les plus voisines du sacrum : elles ont des apophyses articulaires et transverses, et des épineuses d’autant plus marquées, que ces animaux meuvent leur queue plus souvent et plus fortement.

Ceux qui l’ont prenante, comme les sapajous, ont en dessous, à la base du corps de chaque vertèbre,