Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/207

Cette page n’a pas encore été corrigée

les cinq autres sont presque aussi minces que du papier.

Dans le cachalot, les sept vertèbres sont soudées ensemble : les cinq intermédiaires sont excessivement minces.

b) les vertèbres du dos. les vertèbres dorsales des singes ne diffèrent pas beaucoup des nôtres ; seulement leurs apophyses épineuses s’alongent et se redressent un peu dans les macaques et les magots. les chauves-souris n’ont point du tout d’apophyses épineuses ; elles sont remplacées par de très-petits tubercules qui manquent même dans quelques espèces, de sorte que la colonne vertébrale ne présente aucune aspérité en arrière.

Leur canal vertébral est d’un très-grand diamètre dans cette région.

Dans les vrais quadrupèdes, ces apophyses sont d’autant plus longues, plus droites et plus fortes, que la tête est plus lourde, ou portée sur un plus long cou ; il falloit en effet qu’elles fournissent au ligament cervical des attaches proportionnées à l’effort qu’il avoit à supporter.

Ainsi la girafe, le chameau, le boeuf, le rhinocéros, l’éléphant, sont les quadrupèdes chez lesquels elles sont les plus longues. C’est une erreur de croire qu’elles soutiennent la bosse du chameau ; car cette bosse n’est composée que de graisse.

Le dauphin les a médiocres, mais droites, et moindres que celles des lombaires, parce que