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En général, la longueur du cou est telle, que, jointe à celle de la tête, elle égale celle du train de devant ; autrement les quadrupèdes n’auroient pu ni paître, ni boire. Dans tous ceux où cette règle a lieu, la grosseur de la tête est en raison inverse de la longueur du cou ; autrement les muscles n’eussent pu la soulever.

Cette règle n’a pas lieu dans les animaux qui portent les objets vers leur bouche au moyen des mains, ni dans l’éléphant, qui supplée aux mains par sa trompe, ni dans les cétacés qui vivent dans l’eau même où se trouve leur nourriture. Ces derniers sont de tous les mammifères ceux qui ont le cou le plus court.

C’est principalement de la longueur des lombes, laquelle tient au nombre des vertèbres qui les composent, que dépend la taille grêle ou ramassée des animaux, ainsi qu’on le voit dans le lori, etc.