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et plusieurs lézards. L’omoplate ne manque jamais, tant que l’extrémité existe. Le bras n’est jamais formé que par un seul os : l’avant-bras l’est presque toujours de deux ; lors même qu’il n’en a qu’un, on y voit un sillon, ou quelque autre vestige de sa composition la plus ordinaire. La main varie pour le nombre des os ; mais ceux qui y sont forment toujours un poignet ou carpe, un corps de main ou métacarpe, et des doigts. Cela a lieu même dans les oiseaux, dont les doigts sont enveloppés dans une peau recouverte de plumes, et dans les cétacés, où toute l’extrémité antérieure est réduite à une figure de rame ou de nageoire.

Les parties du squelette sont généralement disposées d’une manière symmétrique ; en sorte que ses deux moitiés sont les contrépreuves l’une de l’autre. Il n’y a que le genre de poisson nommé pleuronectes, qui comprend les soles, les plies, les turbots, etc. Dans lequel la tête est tellement contournée, que les deux yeux et les deux narines sont du même côté ; mais la symmétrie existe dans le reste du squelette.

Chaque classe et chaque ordre d’animaux ont des caractères particuliers, relatifs à leur squelette ; ils consistent dans la forme générale du tronc et des extrémités, dans la présence ou l’absence de celles-ci, et dans le nombre et la forme particulière des os qui composent ces différentes parties.

Nous exposerons tout cela en détail dans les leçons suivantes : il convient seulement de remarquer