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être entre elles dans des proportions différentes, mais qui ne manquent jamais : ce sont le crâne, qui contient le cerveau, et dans les parois duquel sont creusées les cavités de l’oreille interne, et souvent une partie de celles du nez ; la face, qui contient les orbites, les fosses nasales, et qui se termine en bas par la mâchoire supérieure ; enfin la mâchoire inférieure. Celle-ci est toujours mobile, même dans le crocodile, quoiqu’on ait dit le contraire : la supérieure est immobile dans l’homme, les quadrupèdes, et quelques reptiles, comme les tortues, le crocodile, etc. ; mais elle est plus ou moins mobile dans les oiseaux, les serpens et les poissons.

Les extrémités, lorsqu’elles sont complètes, se divisent en quatre parties, qui sont, pour celles de devant, l’épaule, le bras, l’avant-bras et la main ; pour celles de derrière, la hanche, la cuisse, la jambe et le pied. Cette distinction n’a pas lieu dans les poissons, dont les extrémités ne consistent qu’en osselets rayonnés ; c’est-à-dire, disposés en éventail, et articulés avec la partie correspondante à l’épaule ou à la hanche : encore pourroit-on trouver quelque analogie entre les os qui composent ces parties, et les divisions des extrémités dans les autres animaux qui en ont.

L’épaule est composée d’une omoplate couchée contre le dos, et d’une clavicule attachée au sternum, qui manque à quelques quadrupèdes et aux cétacés, comme nous venons de le voir, mais qui est double dans les oiseaux, les tortues, les grenouilles