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celle dont nous avons parlé tout à l’heure ; mais lorsqu’ils sont placés en dehors, il y a des dispositions de poulies assez compliquées. Nous les exposerons en parlant de l’oeil des oiseaux.

Un quatrième emploi des muscles peut être de faire tourner ou rouler une masse globuleuse, libre et appuyée de toutes parts, comme l’oeil dans l’orbite, ou la bouche du limaçon dans sa tête.

Ils entourent alors cette partie comme des portions de cerceau, et elle se tourne du côté du muscle qui se contracte le plus.

Ces quatre modes d’action reviennent, au fond, tous, à celui des sphincters, ou des muscles circulaires : ce sont toujours des portions de ceinture ou des ceintures entières, qui se rétrécissent ou se serrent sur les parties qu’elles ceignent.

Les suivans, dans lesquels les muscles agissent sur des os ou d’autres parties dures, peuvent être comparés à l’action des cordes au moyen desquelles on tire quelque objet résistant. La partie tirée peut l’être également dans toutes ses parties, de manière qu’elle demeure toujours parallèle à elle-même. Tel est le mouvement par lequel nous élevons ou nous abaissons notre os hyoïde et notre larynx. Les fibres musculaires peuvent y être considérées comme des cordes qui tirent dans le sens même dans lequel le mouvement doit se faire ; ce qui est leur emploi le plus avantageux : c’est ce que nous voyons dans les muscles sterno-hyoïdien, et génio-hyoïdien : ou si elles divergent, elles sont en


égale quantité des