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très-légères, qui en font des espèces de crochets, produisent cet effet avantageux.

Article IV.

des tendons, de la composition des muscles, et de leur action. la forme de l’articulation détermine le nombre, l’espèce et la direction des mouvemens que les os qui la composent peuvent exécuter.

Le nombre et la direction des muscles qui s’y attachent déterminent ceux de ces mouvemens qui s’exécutent en effet.

Le muscle s’attache à l’os par le moyen du tendon.

Le tendon est d’une texture fibreuse comme le muscle : mais ses fibres sont plus serrées, plus fermes, d’un blanc argenté ; il s’y rend moins de vaisseaux, et point de nerfs : sa substance est presque entièrement gélatineuse, et il ne possède ni sensibilité, ni irritabilité ; ce n’est qu’un lien passif par lequel le muscle agit sur l’os.

Il y a cependant des plans ou des intervalles tendineux, soit dans l’intérieur, soit à la surface de plusieurs muscles : ceux même qui servent à leur insertion pénètrent plus ou moins dans la substance charnue, et s’y mêlent ou s’y entrelacent de différentes manières. La forme des tendons varie autant que celle des muscles : ceux qui sont larges et minces portent le nom d’aponévroses.