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même de nouvelles branches, à leurs extrémités. Tels sont tous les zoophytes articulés. Toutes ces productions contiennent un mélange de matière terreuse et de gélatine animale, comme les os et les coquilles.

Article III.

des jonctions des os, et de leurs mouvemens. on sait que les os se divisent, d’après leurs formes, en os longs, en os plats, et en os dont toutes les dimensions sont à peu près égales.

On connoît les noms imposés à leurs éminences, à leurs creux, à leurs échancrures, et ceux qui désignent l’état de leurs surfaces ; toutes ces choses sont de simple description, et auroient pu s’exprimer sans un si grand appareil de termes techniques.

Nous ne nous arrêterons qu’à ce qui concerne leurs articulations, parce que ce sont elles qui déterminent les mouvemens dont les os sont susceptibles, et qu’elles ont une très-grande influence dans l’économie des divers animaux.

Il y a de ces articulations qui ne permettent aucun mouvement ; d’autres laissent exécuter un mouvement obscur et très-borné ; d’autres enfin sont disposées de manière que les os qui les composent se meuvent l’un sur l’autre librement, soit dans un seul, soit dans plusieurs sens.

Non seulement les os correspondans ne sont pas