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d’enfant, et elle finit par devenir un os parfait.

Pendant ce temps le bourrelet de sa base, entre les dentelures duquel passent les vaisseaux, se développe aussi. Ces dentelures, en grossissant, resserrent les vaisseaux, et enfin les obstruent : alors la peau et le périoste du bois se dessèchent, meurent et tombent ; et l’os se retrouvant à nu, ne tarde pas à tomber lui-même pour renaître de nouveau, et toujours plus considérable.

Les bois de cerf sont sujets à des maladies absolument semblables à celles des os ordinaires.

On en voit dans lesquels la matière calcaire s’est extravasée, et a formé différentes exostoses ; et d’autres où elle s’est trouvée trop peu abondante, et qui sont restés poreux, légers et sans consistance.

Les coquilles sont des enveloppes d’une substance calcaire, d’un tissu tantôt feuilleté, et tantôt aussi dense et aussi dur que le marbre : elles servent d’enveloppe à un grand nombre d’animaux de la classe des mollusques ; et chacun sait que la variété de leurs formes, les nuances plus ou moins tranchées de leurs couleurs, et l’éclat de leur nacre, en font un des plus beaux ornemens des cabinets des curieux. L’histoire naturelle fait suffisamment connoître leurs formes, et les rapports de ces formes avec les ordres et les genres des animaux qui les habitent : il n’est question ici que de leur texture, de leur accroissement, et de la manière dont elles sont liées au reste du corps. Elles