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hui que cette collection, enrichie par une administration sage et par un travail assidu, surpasse toutes celles qui existent dans son genre ; aujourd’hui qu’elle présente, dans le plus bel ordre et dans le plus grand développement, toutes les parties du corps animal prises, dans les espèces les plus éloignées, depuis celles qui s’approchent le plus de l’homme par leur perfection, jusqu’à celles où l’on n’apperçoit plus qu’une pulpe à peine organisée, la simple anatomie comparée est presque devenue un jeu : il suffit d’un coup-d’oeil pour appercevoir les variations, les dégradations sccessives de chaque organe ; et si les effets que ces organes produisent ne sont pas encore expliqués, c’est qu’il y a dans les corps vivans quelque chose de plus que ces fibres, que ces tissus qui frappent nos yeux ; c’est que la partie mécanique de l’organisation n’est, pour ainsi dire, que l’instrument passif de la vitalité, et qu’entre le premier ébranlement