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de caractères anatomiques communs ; mais il comprend quelques familles naturelles remarquables, comme : les libelles ou odonates ; leur larve atteint sa proie de loin, par l’extension subite qu’elle peut donner à la lèvre inférieure ; son canal alimentaire est court, droit, et peu dilaté à l’endroit de l’estomac ; le rectum est en même temps l’organe principal de la respiration, les trachées y prennent presque toutes leurs racines : les parties internes de l’insecte parfait sont plus grêles que celles de la larve, et ses trachées sont vésiculaires. Les agnathes : leur larve est long-temps sans se métamorphoser, mais l’insecte parfait périt au bout de quelques heures ; il n’a que des vestiges de mâchoires, etc.

Le quatrième ordre est celui des hyménoptères ou piézates, qui ont quatre ailes veinées, mais non en treillis. Ces insectes ont des rapports avec les coléoptères par la disposition de leurs mâchoires et par leur métamorphose complète. Leur canal intestinal, fort gros dans l’état de larve, l’est beaucoup moins dans l’insecte parfait, où il n’a qu’une ou deux légères dilatations. C’est parmi les hyménoptères que se trouvent les insectes les plus industrieux, et notamment les abeilles.

Enfin il y a un petit nombre d’insectes à mâchoires, sans ailes, dont il n’y a rien à dire de général concernant leur anatomie.

Les zoophytes se divisent très-naturellement, selon l’ordre de leur simplicité. Le premier ordre, les