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avec les grenouilles et les salamandres, qui ont la peau nue, parce que les deux premiers genres pondent des oeufs tout fécondés, dont la coque est dure, et que les petits qui en sortent ont la forme qu’ils doivent toujours conserver ; tandis que les deux autres pondent des oeufs mous, qui s’enflent après être entrés dans l’eau, et que leurs petits ont d’abord une forme assez semblable à celle des poissons, vivent comme eux dans l’eau, et respirent par des branchies pendant un temps assez long, après lequel ils prennent la forme de leurs parens.

Les poissons se distinguent en deux familles principales, très-différentes en nombre. La plus petite, celle des chondroptérygiens, ressemble assez à certains reptiles, sur-tout par les organes de la génération de la femelle, qui consistent en deux oviductus très-longs, aboutissant d’une part aux ovaires, et de l’autre à une matrice commune.

La seconde famille comprend tous les autres poissons, parmi lesquels l’anatomiste ne peut étabr d’autre distinction que celle qui est fondée sur la dureté des os, et qui sépare les poissons cartilagineux des poissons osseux. les autres caractères employés par les naturalistes ont rapport à la position respective des nageoires, et à quelques pièces peu importantes qui peuvent se trouver de plus ou de moins dans les parties qui recouvrent extérieurement les branchies ; mais elles n’indiquent rien de constant dans l’organisation interne. La