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sous les noms généraux de passeres et de coraces par les naturalistes. Il est difficile de leur assigner des caractères communs ; mais on peut encore établir parmi eux des tribus d’un ordre inférieur, qui forment des réunions assez naturelles. Telles sont : celle des petits oiseaux à bec fin, qui vivent d’insectes, et quittent nos climats en hiver ; celle des petits oiseaux à gros bec, qui vivent de graines, et dévastent les champs cultivés ; celle des oiseaux à bec long et épais, qui vivent de fruits, de grains et de substances animales, et dont plusieurs ne dédaignent pas même les charognes, etc.

Les reptiles se prêtent beaucoup mieux que les oiseaux à une division régulière : ceux d’entre eux qui n’ont point de pieds, ou les serpens, ont une forme de corps très-alongée, à laquelle celle des viscères correspond ; leurs mâchoires sont mobiles l’une et l’autre, et les deux branches de chacune peuvent s’écarter au point que l’animal avale des corps plus épais que lui ; leur langue cartilagineuse et fourchue rentre et sort à volonté d’une espèce de gaîne ; leur estomac est alongé, membraneux ; leur canal alimentaire est court et sans coecum. Le mâle a deux verges hérissées de pointes : la femelle produit des oeufs revêtus d’une coque, qui éclosent quelquefois dans l’oviductus. il n’y a que très-peu de reptiles à deux pieds.

Parmi ceux qui en ont quatre, on doit distinguer les tortues, qui sont en partie couvertes d’un test osseux, et les lézards, qui ont la peau écailleuse, d’