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n’exerçant point une grande influence sur l’ensemble, elles sont trop variables dans leur structure.

En nous bornant donc à la considération des organes du mouvement, nous trouvons, outre la famille des oiseaux de proie, dont nous venons de parler, celle des oiseaux nageurs, qui ont les pieds courts, palmés, le plumage serré, huilé, et qui se tiennent sur les eaux ; celle des oiseaux de rivage, qui ont les pieds longs, les jambes nues par en-bas, le cou et le bec alongés, et qui marchent à gué sur le bord des eaux, ou dans les ruisseaux et les marais ; celle des gallinacés, qui ont les pieds courts, le vol pesant, ou même qui ne volent point du tout, le bec court et voûté, et qui se tiennent à terre, où ils vivent de grains : ceux-ci ont tous un jabot très-ample, un gésier fort charnu, des intestins, et sur-tout deux coecums très-longs ; leur larynx inférieur n’a point de muscle propre.

La famille des grimpeurs se distingue par ses doigts disposés deux en avant et deux en arrière, et par la faculté que cette organisation leur donne de grimper dans toutes les directions sur les troncs des arbres. Il y en a parmi eux qui ont un estomac membraneux, et manquent de coecum, les pics ; d’autres l’ont musculeux, et manquent également de coecum, les perroquets ; d’autres enfin ont des coecums et un gésier, les coucous, etc. : les uns vivent d’insectes, les autres de fruits.

Les genres très-nombreux d’oiseaux qui n’ont pu entrer dans les familles précédentes, sont connus