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que l’on auroit pris d’organes régulateurs, et que, pour faire une échelle générale de perfection, il faudroit calculer l’effet résultant de chaque combinaison ; ce qui n’est presque pas possible.

D’un autre côté, ces nuances douces et insensibles s’observent bien tant que l’on reste sous les mêmes combinaisons des organes principaux, tant que ces grands ressorts centraux restent les mêmes. Tous les animaux chez lesquels cela a lieu semblent formés sur un plan commun, qui sert de base à toutes les petites modifications extérieures : mais du moment où on passe à ceux qui ont d’autres combinaisons principales, il n’y a plus de ressemblance en rien, et on ne peut méconnoître l’intervalle ou le saut le plus marqué.

Quelque arrangement qu’on donne aux animaux à vertèbres et à ceux qui n’en ont point, on ne parviendra jamais à placer à la fin de l’une de ces grandes classes, ni à la tête de l’autre, deux animaux qui se ressemblent assez pour servir de lien entre elles.

Article V.

division des animaux d’après l’ensemble de leur organisation. l’anatomie comparée ayant pour but d’indiquer les différences que présente chaque organe considéré dans tous les animaux, son exposition seroit