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en nombres toujours croissants, allaient habiter ce nouvel Éden. Elle pleurait à leur départ.

Peu à peu, elle en vint à former le projet de partir, coûte que coûte, malgré son oncle et ses tantes, pourvu toutefois que le missionnaire y consentit. C’était bien aussi le sentiment du P. de Lamberville. Quelle joie pour Catherine de l’entendre approuver sa fuite !

Seulement, il fallait procéder avec la plus extrême prudence : on pouvait tout craindre de la part de l’oncle. L’entreprise était donc des plus périlleuses.

La Providence s’en chargea.