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le tombeau de catherine

Nicolet, Mgr NicNierny, évêque d’Albany, dans le diocèse duquel était née et avait été baptisée la jeune Iroquoise. Les prélats étaient accompagnés de soixante prêtres et d’une foule de plus de deux mille personnes. C’est à l’évêque d’Albany que fut déféré l’honneur de bénir le mausolée. Des cantiques suivirent, chantés par les Iroquois. Le P. Drummond, S. J., le P. Burtin, O. M. I, alors curé de Caughnawaga, célébrèrent ensuite, à tour de rôle, en français, en anglais et en iroquois, la vie si pure, la mort si belle de Kateri Tekakwitha.

Les pèlerinages à son tombeau se sont renouvelés à diverses reprises. Pas aussi souvent peut-être qu’on pouvait le désirer, et cette diminution dans le culte de la vierge iroquoise explique sans doute l’actuelle rareté de ses interventions en faveur des malades.[1]

Nous voulons finir ce chapitre par une pensée fort belle de l’auteur anonyme qui a fait l’Abrégé de la vie de Catherine Tekakwitha.

Il écrivait peu de temps après la mort de Catherine, à l’époque (1688-1689) où sa dépouille mortelle était encore au pied de la grande croix du cimetière. Il vient de ra-

  1. Aux deux voies indiquées sur la carte ci-après, on pourrait en ajouter une troisième, via Lachine et Caughnawaga.