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dans un coffret, suivirent le village dans ses diverses pérégrinations. Ils sont présentement, sous scellés, dans la voûte de sûreté de la résidence. Tous n’y sont pas : plusieurs parties des ossements ont été données à diverses époques. La tête fut cédée à la seconde mission iroquoise qui s’établit à Saint-Régis en 1754. On la plaça dans l’église. Elle y subit le sort de l’édifice qu’un incendie détruisit plus tard de fond en comble[1]. On invoque néanmoins encore Catherine à Saint-Régis, sous l’affectueuse appellation de « Notre Sainte ».

On vénère, à l’Hôtel-Dieu de Québec, une relique de la bienheureuse.

Au siècle dernier, le P. Frémiot, un des bons missionnaires des Odjibwés, portait sur lui, au moment de faire ses derniers vœux, diverses reliques, dont l’une était de Catherine Tekakwitha.

Quelques fragments de ses reliques se trouvent dans la croix de son tombeau. Voici à quelle occasion ils y furent déposés.

Les Jésuites, revenus au Canada à la fin de mai 1842, recevaient de Mgr Bourget, comme premier pied-à-terre, la paroisse de

  1. P. Burtin, O. M. I., Vie de Catherine Tekakwitha, Québec, 1894, p. 64. — Abbé Forbes, Almanach Iroquois de 1900, p. 64 et suiv.