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tercession de cette servante de Dieu, dont j’ai eu une parfaite connaissance, non seulement comme témoin oculaire, mais par le fidèle rapport qui m’en a été fait plusieurs fois par mes paroissiens et paroissiennes susnommés, chez qui j’ai été exprès pour m’en informer de ce qu’ils en savaient ; ce qui a fait que je n’ai pu vous envoyer plus tôt cette relation que j’ai commencée le 12me du présent mois, et que je ne finis que le trentième jour du dit mois de la présente année mil six cent quatre-vingt-seize. En foi de quoi, je l’ai écrite et signée de ma main pour servir et valoir en temps et lieu.

Remy
Curé de la Chine. »

Outre ce « petit abrégé » dont parle M. Remy, il composa sans doute un mémoire plus volumineux. (Car le P. Cholenec écrit : « M. Remy nous donne des attestations juridiques, signées de sa main, de plus de cent guérisons miraculeuses dont il a été témoin oculaire. »

Ce vénérable prêtre devait être curé de Lachine pendant dix autres années. Plus tard, à Montréal, il devint le supérieur de l’Hôtel-Dieu. Il mourut le 24 février 1726.[1]

  1. Henri Gauthier, La Compagnie de Saint-Sulpice au Canada, Montréal, 1912, p. 84.