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la relation de l’abbé remy

demanda de plus une neuvaine dans l’église de Lachine et trois messes à son intention.

Le bon curé avait apporté de la cendre des habits de Catherine. De son côté, le médecin tenait à ses remèdes qui étaient, dit M. Remy, au nombre de trois : « de la thériaque, de la confection d’hyacinthe et de l’or potable ». On composa de ces trois ingrédients et de la cendre une potion que l’on fit prendre au patient pendant la neuvaine. Un mieux se déclara bientôt qui alla s’accentuant, si bien qu’à la fin des neuf jours, le moribond était sur pied, guéri.

L’heureux réchappé choisit le 17 avril, jour anniversaire de la mort de Catherine, pour accomplir son vœu. Lui et sa femme vinrent au Sault, raconte le P. Cholenec, « avec leur pasteur et tous leurs paroissiens ». Mme de Rané voulut elle-même donner et présenter le pain bénit, afin de prendre part à la reconnaissance de son mari envers la bonne Catherine.

M. Remy conclut son mémoire par cette dernière attestation :

« Voilà, mon Révérend Père, un petit abrégé des miracles, des merveilles et des guérisons miraculeuses qu’il a plu à Notre Seigneur faire en ma paroisse, depuis seize ans que je la dessers, par les mérites et l’in-