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la relation de l’abbé remy

« Jusque-là, ajoute le P. Cholenec, qu’il nous a assuré une fois qu’il n’y avait plus de malades dans sa paroisse, la poudre du tombeau de Catherine leur étant un remède prompt et assuré contre toutes sortes de maladies. »


M. Remy divise sa narration — qu’il appelle encore un petit abrégé — en deux parties. La première liste ne regarde que les guérisons d’enfants.

René Fortin, âgé de deux mois, a depuis plusieurs jours des terreurs paniques qui le font crier épouvantablement jour et nuit. Son visage en est tout bleuâtre et noirâtre. Sa mère l’apporte à l’église, où le prêtre lit sur la tête du petit malade l’Évangile selon saint Jean. Le mal empire jusqu’à inspirer des craintes. M. Remy conseille alors à la mère de le vouer à Catherine en faisant ou faisant faire une neuvaine à son tombeau. Le vœu est à peine formulé, que l’enfant cesse ses cris et ne ressent plus rien de son mal par la suite.

François-Joseph Lenoir Rolland, âgé de trois ans, était perclus des jambes. Il ne pouvait marcher, ni même se tenir debout. Sa mère le voua à la bonne Catherine, le porta à son tombeau, y fit dire une messe à cette intention et y fit faire une neuvaine par une