Page:Lecompte - Catherine Tekakwitha, le lis des bords de la Mohawk et du St-Laurent, 1927.djvu/253

Cette page a été validée par deux contributeurs.
247
d’autres guérisons

Trois autres enfants de la même ville, fort malades de la fièvre, guérirent soudainement en buvant de l’eau dans l’écuelle de Catherine.

L’un d’eux était le fils d’un M. Boisseau, pour lors rongé par un chancre. Il crut que son cas n’était pas au-dessus du pouvoir de la bienheureuse. Il dut s’y prendre à trois fois. Les deux premières neuvaines n’obtinrent rien. Sans se décourager, il attaqua la troisième. Elle eut son effet : les parties affectées se desséchèrent, et peu de temps après, il n’en restait plus que la cicatrice.

Le P. Cholenec observe ici que, pour ne pas fatiguer le lecteur par la répétition des mêmes choses, il laisse de côté un grand nombre d’autres guérisons, survenues dans la ville et dans toute l’île de Montréal.

Il ne se défend pas cependant de rappeler deux interventions spéciales de la bienheureuse, en les faisant précéder de cette remarque : « Je ne dirai rien qui ne soit vrai, que le pouvoir de Catherine s’est étendu jusque sur les animaux même. »

Nous laisserons le missionnaire nous raconter lui-même ces deux guérisons.

« Une femme de la Chine étant venue au Sault honorer Catherine avec les autres paroissiens, me vint trouver après la grand’messe pour me dire que n’ayant qu’une seule vache, cette bête devint un jour si enflée sans qu’on