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C’est à Montréal que le capitaine du Luth fut guéri. Nous en avons déjà reproduit l’attestation juridique.

Une dame Potier fut délivrée de la pierre, après avoir invoqué Catherine.

Tourmentée par un furieux hoquet qui résistait à tous les remèdes, une pauvre orpheline fut envoyée par MM. Dollier et de Belmont aux Jésuites de Montréal, pour en obtenir un peu de la poudre miraculeuse. Elle en prit dans de l’eau ; à l’instant le hoquet cessa. Le lendemain, M. Dollier l’envoya communier à l’église du Sault, en action de grâces de sa guérison.

Un enfant de trois ans, qu’une écaille fixée dans le gosier étranglait, fut délivré dès que sa mère l’eut voué à Catherine. Un autre fut guéri par la simple imposition sur sa tête d’une image de la bienheureuse. Un autre faillit trépasser à cause de l’imprudence de sa mère : elle se moquait de ceux qui lui conseillaient de s’adresser à Catherine pour son enfant malade et tournait en ridicule ce qu’on disait à la gloire de cette sauvagesse… Elle en fut punie sur le champ : son fils commença d’empirer à vue d’œil. La femme reconnut sa faute : se jetant à genoux, elle implora celle qu’elle avait méprisée. La bonne Catherine, plus débonnaire que jamais, lui pardonna aussitôt et guérit son enfant.