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d’autres guérisons

font prendre à la petite mourante. À l’instant même la parfaite guérison de leur fille récompensait la foi de ces parents chrétiens, qui ne se possédaient plus de joie.

— Miracle ! Miracle ! criait M. de Granville, et il sortit aussitôt pour en répandre la nouvelle par toute la ville.

Sur la fin de cette même année, Mlle de Martigny tomba dangereusement malade dans un village près de Québec. On envoya aussitôt chercher M. Testu, curé de l’endroit, pour lui administrer les derniers sacrements.

Ce prêtre avait accompagné M. de la Colombière au Sault. Il en avait rapporté une belle confiance en la bienheureuse. Il n’eut pas de peine à l’inspirer à la malade. Avec son consentement et en son nom, il promit de faire dire une messe au Sault en l’honneur de Catherine. La promesse était à peine formulée que la mourante guérissait intégralement.


Il était juste que Montréal, si près de la mission, eût sa bonne part.

Madame de Tonty, in extremis, fut guérie subitement par une seule prise de la poudre, en présence de sa famille, de M. Dollier de Casson, grand vicaire à Montréal de l’évêque de Québec et Supérieur des Messieurs de St-Sulpice.