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d’autres guérisons

mari. Ils mirent aussitôt les Sœurs de Catherine à l’œuvre. Le résultat ne se fit point attendre. Le malade guérit au cours même de la neuvaine.

De Québec, Mme de Champigny voulut montrer sa reconnaissance en propageant la dévotion à la sainte Iroquoise. Elle fit graver un grand nombre d’images de Catherine qu’elle répandit partout, jusqu’en France, et à la cour même du grand roi. Des guérisons y furent obtenues comme au Canada.

Les prières que l’on faisait pour la neuvaine étaient un Pater, un Ave et trois Gloria Patri. On ne pouvait mieux choisir ni être plus agréable à la bienheureuse : elle y retrouvait son culte du Dieu très bon, de la Vierge très pure, de la très sainte et très auguste Trinité.

Cette guérison de l’intendant détermina M. de la Colombière à demander la sienne. Nous avons donné plus haut sa solennelle attestation. Il passa quelques jours au Sault et y laissa une large aumône en témoignage de reconnaissance.

Dans le même temps, une demoiselle Foucaut qui portait le nom de Catherine, fit le voyage de Québec à la mission, pour implorer de sa patronne la guérison de son mal. Elle souffrait depuis longtemps de terribles maux de tête. Elle fit dire une messe, y communia,