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CHAPITRE CINQUIÈME


D’autres guérisons


À ce point de son histoire de Catherine Tekakwitha, le P. Cholenec écrit : « Ces guérisons miraculeuses allèrent à un si grand nombre qu’on cessa de les marquer ; il n’y avait pas de mois dans l’année et presque pas de semaine qu’il ne s’en fît dans toutes les côtes et habitations françaises, et de très considérables. »

Un peu plus loin, il ajoute : « Je laisse quantité de guérisons faites à Montréal, à la Pointe-au-Tremble, à Boucherville, à la Prairie, à St-Lambert et en d’autres lieux, toutes les années suivantes, pour venir à de plus considérables et qui sont plus récentes. »

Il écrivait en 1696 :

La première guérison est celle du P. Bruyas, admirable missionnaire des Iroquois, supérieur au Sault en 1693, promu peu après supérieur général des missions de la Nouvelle-France.

Étant au Sault, il fut saisi soudainement. d’une paralysie au bras droit qui le mit hors d’état de s’en servir. On le conduisit à Montréal pour y suivre un meilleur traitement. En