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le renom de sainteté

ce temps-là (sa mort), on a recours à elle de tous les quartiers du Canada, et Dieu a fait par son intercession plusieurs guérisons miraculeuses. »

Chateaubriand, dans ses Natchez, dresse un parallèle entre sainte Geneviève et Catherine Tekakwitha : « Les vertus de Catherine, dit-il en conclusion, resplendirent après sa mort. Dieu couvrit son tombeau de miracles riches et éclatants, en proportion de la pauvreté et de l’obscurité de la sainte ici-bas, et cette vierge ne cesse de veiller au salut de la Nouvelle-France et de s’intéresser aux habitants du désert. »

Le Dictionnaire historique des hommes illustres du Canada et de l’Amérique de Bibaud, jeune (Montréal, 1857), range Catherine Tekakwitha parmi ces illustres personnages.

Les prodiges dont nous parlerons ci-après apporteront aussi leurs témoignages. Mais déjà il nous semble que le renom de sainteté de notre héroïne est assez bien établi par les divers témoins que nous avons cités à notre barre. Pourtant, il y a mieux encore : l’intervention de Catherine elle-même, pour faire éclater la gloire qui la couronne dans le ciel.