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je fis faire en son honneur, que depuis quinze mois je n’ai senti aucune atteinte de goutte. « Fait au fort Frontenac, ce 15 août 1696. »

Signé J. du Luth

L’historien de Bacqueville de la Potherie, au tome premier de son Histoire de l’Amérique septentrionale[1], consacre plusieurs pages à notre sainte. Le passage débute ainsi :

« La réputation de Catherine Tekakouita Iroquoise, est trop recommandable dans ce nouveau monde pour passer sous silence ce modèle de vertu et de sainteté. Sa mémoire est en grande vénération ; on remarque que beaucoup de personnes ont ressenti des effets admirables de la pieuse confiance qu’elles ont eue en elle en différentes occasions. »

On trouve un excellent chapitre sur le même sujet dans les Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec. Sous le titre : « Mort de la bonne Catherine Tegakouita », le chapitre s’ouvre par ces mots : « L’année suivante, 1680, le 17e avril, la bonne Catherine Tegakouita Iroquoise mourut en odeur de sainteté, au Sault Saint-Louis, où elle demeurait depuis quelques années. » Il se termine par cette observation : « Depuis

  1. De la Potherie, Histoire de l’Amérique Septentrionale, t. i, XIIe lettre, Paris, 1753.