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Agniers n’en fournissaient que cinq à six cents. Mais ils étaient les plus hardis et les plus terribles. Leur supériorité sur les autres tribus venait aussi de l’usage des armes à feu qu’ils recevaient de leurs voisins, les Hollandais de Fort Orange (aujourd’hui Albany), en échange de riches pelleteries.

L’audace des Iroquois contre leurs ennemis croissait sans cesse : Hurons, Algonquins, Montagnais, Français, n’étaient en sûreté nulle part. Le P. Vimont, supérieur de Québec, écrivait en 1641 : « La Nouvelle-France se va perdre si elle n’est fortement et promptement secourue. »[1]

Le secours viendra, mais pas toujours à temps, ni toujours suffisant. Il y faudra d’abord la semence du saint Évangile, fécondée par le sang des martyrs.

  1. Relation de 1641, p. 58.