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deux dévotions spéciales

Le P. Cholenec rappelle ensuite une double consécration d’elle-même que fit Catherine Tekakwitha et à laquelle nous avons déjà fait allusion : « Depuis ces deux grands sacrifices, dit-il, son âme ne vécut plus que pour Jésus dans l’Eucharistie ni son corps que pour mourir avec lui sur la croix, au milieu des douleurs et des souffrances. Je dis mourir sur la croix, puisqu’elle y est morte en effet, avant abrégé ses jours par une action digne d’une éternelle mémoire, quoiqu’elle soit plus à admirer qu’à imiter. »

Nous remettons ce récit au chapitre suivant où il nous introduira à la dernière maladie et à la mort de la sainte. Il nous reste présentement à considérer brièvement son admirable dévotion à Jésus dans la très sainte Eucharistie.


Nous avons dit, dès son arrivée à la mission, son assiduité à l’église des heures entières et, les dimanches et les fêtes, le jour tout entier. Nous avons raconté ses élans d’amour lors de sa première communion, et, aux communions suivantes, son extraordinaire ferveur, qui attirait alors auprès d’elle les femmes les plus dévotes, désireuses de se préparer de la sorte à mieux recevoir Notre-Seigneur.

Ce qui surtout l’avait dégoûtée de la vie dans les bois, c’était l’éloignement de l’église,