N OUS présentons au public une jeune Iroquoise qui, la première de sa nation et
peut-être de toutes les nations sauvages, voua à
Dieu sa virginité et la conserva
sans tache,
comme un beau lis, jusqu’à sa mort.
Des vingt-quatre années de sa vie, elle en passa vingt et une chez les Agniers, sur les bords de la rivière Mohawk, et les trois autres aux rives du Saint-Laurent, à Kahnawaké ou Sault Saint-Louis. Elle est ainsi devenue une des gloires de la Nouvelle-France, une émule en sainteté de nos admirables servantes de Dieu : Marie de l’Incarnation, Marguerite Bourgeoys, Marie-Marguerite d’Youville.
Sa cause irait-elle de concert avec la cause de ces trois Vénérables Mères ? Déjà portée à Rome par le troisième Concile de Baltimore, elle est à s’instruire aujourd’hui au diocèse d’Albany.