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tomne et tardives au printemps, et dans les fortes gelées, quand l’humidité y est en abondance, ce qui favorise la congellation et déchire l’épiderme ; il ne nous est pas difficile de comprendre qu’une pousse qui a été forcée d’arriver au mois de septembre, octobre et même novembre sera congelée, étant pleine de fluide séveux, avec plus de densité que celle qui est arrivée à l’état ligneux parfait, et c’est souvent le résultat d’un pincement fait trop tard et du refoulement de la sève, qui ne peut pas avoir issue dans les pousses, puisqu’elles sont enlevées et les yeux aussi.

Après avoir essayé de ne faire aucunes suppressions herbacées sur les arbres, je vais indiquer le mode que j’ai employé pour rétablir des arbres à fruit, à noyau et à pépin qui étaient épuisés par suite d’un pincement inutile ou maladies engendrées, et cela sur une grande quantité d’arbres. Ces arbres étaient arrivés dans un tel état de décrépitude que le peu de fruits qu’ils donnaient était immangeable,