rées par moi à peu de choses près, et dans les mêmes conditions, ce qui m’a autorisé à ne plus faire aucunes suppressions herbacées pour mettre les arbres productifs soumis à la taille et leur faire prendre les formes qui nous flattent. J’y suis arrivé au gré de mes désirs, et ma tâche est de faire connaître à ceux qui ne se sont pas aperçus qu’en ébourgeonnant et en pinçant (comme nous l’indiquent les auteurs modernes), ils font aux racines, en enlevant les feuilles et les sommités herbacées, ce que ferait un chien en enlevant au convive affamé ce qu’on lui a servi.
Je vais dire un mot sur la méthode que j’ai employée pour mettre tous les arbres à fruit et les soumettre à des formes différentes, sans faire de suppressions herbacées. Je ne me contente pas de m’être bien rendu compte de la manière dont se fait l’absorption et l’évaporation de la sève d’ascension et de descension, il ne faut pas, après avoir fait tant de recherches et trouvé un bon chemin, cesser d’y marcher. D’après
