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produisent et en appréciant les moyens que l’on y emploie pour les prévenir ou y remédier.

Tout en songeant à être bonne épouse, il faut aussi se préparer à être bonne mère et bonne ménagère. On cherchera donc à se perfectionner en dirigeant le ménage de ses parents sous le contrôle de sa mère ; on approfondira ses connaissances en matière d’économie domestique en y ajoutant des notions de pédagogie, pour connaître les soins à donner aux enfants tant au point de vue de l’âme que du corps. On pourra se préparer très avantageusement à l’examen d’éducatrice institué par la Ligue de l’Éducation familiale, on visitera utilement les crèches, les consultations de nourrissons, etc.

Il y aura lieu également de penser au contrat de mariage. Plusieurs systèmes méritent l’attention ; le système de la communauté réduite aux acquêts semble à conseiller ; il permet de verser les revenus de sa fortune dans la communauté, tout en se réservant la propriété de ses biens meubles et immeubles.

Apportera-t-on une dot ou une pension ? Les deux systèmes ont leurs avantages et leurs inconvénients sur lesquels il convient de réfléchir. Pour beaucoup de jeunes filles, il serait prudent de contracter une assurance sur la vie ou simplement de s’assurer une pension à un âge déterminé.

Enfin, si après avoir mûrement réfléchi et après avoir pris conseil de ses parents et de son guide spirituel, on renonce au mariage, on en-