retirerons des conseils utiles pour notre perfectionnement.
Étudions la musique. Ne nous contentons pas d’un répertoire invariable que nous exécuterions comme un perroquet devant le monde parce que la mode veut qu’une jeune fille de bonne famille sache en faire autant. Efforçons-nous d’acquérir une culture musicale sérieuse qui développe en nous le goût du beau, élève l’âme et ennoblit ses sentiments. N’abusons cependant pas de la musique instrumentale, surtout si nous avons un tempérament quelque peu nerveux.
Les soirées familiales doivent avoir nos préférences. Quant au théâtre, si le spectacle est bien choisi et respecte les lois de la modestie chrétienne, il peut stimuler notre volonté et réveiller en nous des énergies latentes. Plutôt que de rechercher les pièces à la mode, accordons toutes nos préférences à celles qui ont un but moralisateur, mais n’y allons jamais pour être vues…
Le monde ne se trouve pas dans les salons, le vrai monde est celui où l’on rencontre les réalités de la vie, ceux qui souffrent, ceux qui sont dans la misère, ceux qui peinent. C’est le monde des œuvres qui sollicitent les dévoûments. Adonnons-nous aux œuvres éducatrices, crèches, consultations des nourrissons, œuvres de la goutte de lait, etc.
Employons une large part de nos loisirs à visiter les pauvres, surtout les familles nombreuses et celles qui n’osent tendre la main. Allons