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tous nos soins ; car on doit en avoir beaucoup pour réussir dans les travaux personnels.

Dans la vie, il faut être calme, c’est-à-dire être logique et pondérée, avoir une juste idée des proportions, ne pas attacher une importance démesurée à des vétilles ni se désespérer au moindre ennui.

d) Les bonnes relations. — Nous devons rechercher la société ; notre instinct nous y pousse, les nécessités de la vie nous y obligent. Créons-nous de bonnes relations, choisissons quelques amies véritables qui partageront nos peines comme nos joies et qui nous éclaireront de leurs conseils sages et désintéressés. Autant une fidèle amie est précieuse, autant les mauvaises sont pernicieuses. Soyons donc prudentes dans notre choix, ne jugeons pas à la légère, ne nous fions pas uniquement aux paroles, voyons les actes et scrutons les sentiments qui les inspirent.

Avec une conscience droite, de l’optimisme, du sang-froid, de bonnes relations, on pourrait déjà traverser la vie sans trop d’encombre. Nous tâcherons d’ajouter encore à notre bagage /le dévoûment, la charité et bien d’autres vertus. Nous serons alors admirablement outillées.

Mais il faut savoir manier ses outils. Ne nous contentons pas de la théorie, habituons-nous à la pratique, exerçons-nous à appliquer ces principes à des cas réels ou imaginaires, afin qu’au moment voulu ils se présentent à l’esprit comme