se déroulent comme par enchantement. Les contrariétés, les ennuis, les insuccès sont inévitables ; mais que jamais ces difficultés ne nous détournent de notre but, qu’elles ne nous fassent jamais désespérer, qu’elles ne nous attristent pas outre mesure. Au lieu de nous éloigner de potre but, elles nous en rapprochent ; car à les vaincre nous fortifions notre volonté, nous épurons nos sentiments, et chaque victoire, outre le mérite immédiat qu’elle nous assure, nous rend plus fortes pour la lutte suivante.
Connaissant le but à atteindre, averties des difficultés qui se présenteront, ne soyons pas du nombre de ces esprits chagrins en proie au mal du siècle qu’on nomme pessimisme. Pour ceux qui en sont atteints, il n’est rien d’heureux ni d’agréable ; leur esprit prévenu voit les choses sous les aspects les plus tristes. Tout, leur semble-t-il, arrive pour leur malheur. Ils sont prompts à se décourager, toujours prêts à dénigrer ce que les autres ont accompli, ils s’opposent au progrès qu’ils jugent inutile ou funeste, et cela par parti-pris, convaincus qu’ils sont à l’avance, que le bien est irréalisable. Fuyons leur mine renfrognée et leur constante mauvaise humeur.
L’optimisme, au contraire, rend contents tous ceux qu’il anime. C’est avec une mine souriante, une humeur joyeuse et toujours égale que l’optimiste vous accueillera. Il vous communiquera son courage, son espoir ; car tout en étudiant les choses à tous points de vue, il fera surtout ressortir leur plus bel aspect. Grâce à lui, on