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« comment mourut la paix »

voir de résistance des autres peuples. Il est bien vrai que plusieurs d’entre eux n’étaient pas prêts à la guerre. Leurs démocraties, soucieuses surtout des progrès sociaux, avaient négligé la préparation d’un instrument de guerre. Mais, sous le choc, elles se sont redressées. Elles ont jeté dans la fournaise toutes leurs ressources en hommes et en matériel. Elles n’ont plus eu qu’une volonté, la guerre, qu’un but, la victoire.

Ainsi l’Allemagne impériale et l’Allemagne nationale-socialiste auront connu les deux défaites les plus retentissantes de l’histoire.

Le monde voudra-t-il enfin comprendre ce qu’est l’éternelle Germanie et la maîtriser en vue « de fixer son destin pour mille ans, » comme disait le Fuhrer ?

C’est le secret de demain.