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témoignage

communs des apôtres de la paix, ni de fermer les yeux aux rudes nécessités de notre temps. Oui, notre époque est une époque de guerre, un âge de fer. Que les forts l’emportent sur les faibles ; c’est la loi inexorable de la vie. » (Treitschke).

« L’Allemagne concentre en elle, conformément aux allégations de l’historien Treitschke, le plus haut essor de la suprématie humaine, et se voit condamnée par sa grandeur même à absorber tous les peuples en elle ou à retourner au néant… Il suffit de regarder avec des yeux virils la fonction du glaive et son action terrible pour voir que la guerre est une tâche divine en soi, aussi utile et nécessaire que de manger et de boire… La guerre est l’expression la plus haute de la volonté de civilisation et l’idéalisme même en fait une nécessité. » (Bernhardi).

« La destinée des grandes nations est chose très importante et placée trop haut pour que celles-ci ne soient pas obligées de fouler aux pieds l’autonomie des petits peuples qui ne sont pas de taille à se protéger eux-mêmes. Les petits peuples, lorsqu’on considère l’évolution actuelle du monde, apparaissent comme des parasites qui sont d’autant moins intéressants qu’ils se nourrissent en réalité des conflits des grands. » (Oncken).

« Nous sommes arrivés à une heure historique qui a pour nous une importance capitale : l’enjeu de la lutte engagée, c’est la direction qu’il convient de donner à l’humanité. Il s’agit pour nous d’arriver à la centralisation de la maîtrise du monde. La tâche que nous avons à accomplir est tellement importante pour la race germanique que, devant cette considération, toutes les considérations morales doivent s’effacer. La race allemande, race supérieure, doit devenir la race maîtresse dans le monde… Il faut nous dire que la lutte dans laquelle nous sommes engagés est un conflit entre les conceptions des peuples occidentaux et de l’humanité telle que la comprend l’Allemagne inspirée par les doctrines de Kant, de Fichte, de Hegel, humanité toute différente de l’humanité latine ou anglaise. » (Friedrich Naumann).

« Nous poursuivons une œuvre civilisatrice, nous n’avons à nous excuser de rien. Dieu est avec nous. Le germanisme est l’aboutissement le plus parfait des phases antérieures de